vendredi 29 juillet 2011

Ich bin fertig!

C'est fini, je suis rentré en France depuis le 19 juillet. Retour en avion (c'est quand même plus rapide que tous les autres moyens de transport). Enfin les vacances, mais seulement pour 2 mois. Ma rentrée s'annonce plus tôt que prévu. Je commence l'année prochaine en parallèle de ma 3ème année un master recherche en Optronique et photonique: les mots compliqués, ça fait intelligent. Bon courage à tous ceux qui n'ont pas encore fini et merci à tous ceux qui m'ont suivi à travers ce blog!

Si ton tonton tond ton tonton...

Le week-end du 14 juillet, 2 de mes oncles sont venus me faire visite. Le matin même du 14 juillet, je finissais ma série de partiels. J'ai fini par retrouver mes oncles le soir, après avoir été recensé par l'union européenne. Nous avons profité de la soirée pour rentrer directement dans le vif du sujet et aller manger dans une brasserie bavaroise dans le centre ville.  Lors de ce week-end, nous avons visité les grands classiques de Munich: l'Alte et la Neue Pinakothek, les églises du centre ville et autres curiosités, le BMW Welt, l'Olympiapark (où se déroulait une course de voitures) et bien sûr, mon endroit préféré, le château de Nymphenburg.
 
démonstration de moto dans le BMW Welt.
Le week-end a été ponctué par la découverte des différentes bières et spécialités culinaires de la ville de Munich.

jeudi 14 juillet 2011

Retour aux sources

Le week-end dernier, les parents sont venus me voir à Munich. Ce séjour intense a commencé par une visite samedi du centre ville, avec notamment l'Alte Pinakothek, la Königplatz, la cathédrale, les cryptes où sont enterrés les Wittelsbach, quelques grandes brasseries,...
Dimanche, direction le sud-est, jusqu'au Chiemsee, le lac accueillant l'île d'Herrenchiemsee où le roi Louis II de Bavière a décidé de construire son propre château de Versailles. C'est le château qui lui a couté le plus cher et dans lequel il n'a habité qu'une dizaine de jours.
Pour des versaillais, quelle joie de découvrir l'escalier des ambassadeurs. Malheureusement je n'ai pas pu le prendre en photo, c'est interdit de photographier l'intérieur. Et comme me le faisait remarquer Papa, c'est impressionnant de voir comment la perspective du Grand Canal a été reproduite (alors qu'ici il n'existe pas...)
Quelle joie aussi de remonter sur l'eau: bon, d'accord, c'était un bateau à moteur mais il y avait des tas de voiles tout près.
Lundi, pendant que je révisais (eh oui ça peut arriver), les parents ont visité la Residenz et ont pu assister à la fin de la célébration pour l'archiduc Otto de Habsbourg. L'après-midi, nous avons été visités Nymphenbourg, avec François-Régis.

mardi 5 juillet 2011

Un monastère bénédictin.

Encore un! Et oui, ce n'est pas le premier que je visite, je sais bien (pour ceux qui n'ont pas suivi, le précédent était celui d'Ettal). Cette fois-ci, samedi dernier, c'était celui de Benediktbeuern, dans le sud de la Bavière. Comme Ettal, ce monastère fait partie des "merveilles" du rococo bavarois. 
Juste à côté du monastère se trouve une "Glashütte" qui fut l'atelier entre 1809 et 1819 de Joseph von Fraunhofer. C'est qui ce paumé? Comment, vous ne connaissez pas ce grand opticien et physicien? C'est ici qu'il a inventé le spectroscope.
Le reste de la journée s'est passé au Walchensee, où certains intrépides se sont baignés, faisant fi de la basse température que nous offrait cet après-midi de début de mois de juillet.

mercredi 29 juin 2011

Une matinée en "enfer"

Ou plus précisément dans la gorge du val d'enfer (en allemand pour les puristes Höllentalklamm), non loin de Grainau, près de la frontière autrichienne. C'était dimanche matin. Pour la première fois du week-end, il faisait un temps splendide, idéal pour aller marcher dans la montagne. Dans cette gorge très profonde coule un ruisseau (l'Hammersbach) à une vitesse vertigineuse. Son cours est ponctué de cascades, qui participent grandement à l'ambiance de la promenade. Dans cette gorge où tous les sons sont amplifiés, le bruit presque assourdissant de l'eau qui se fracasse sur la roche est envoûtant. La balade s'effectue le long de la paroi rocheuse, parfois sur des ponts de bois au dessus du vide ou du torrent, et souvent sur la route, des filets d'eau rejoignent le ruisseau.
Pour l'après-midi, abandonnons le rustique et retournons aux fastes de la Bavière. Direction le château de Linderhof, un des château de Louis II de Bavière.
En entrant dans le vestibule, le visiteur est accueilli par la devise qui se trouve au plafond Nec pluribus impar (que Pierre Larousse traduit par Au-dessus de tous), bien connue par tous les versaillais, non pas parce qu'ils l'ont fait leur, mais bien parce que c'était celle de Louis XIV, le roi soleil. Le château regorge de références aux rois et à la cour de France du début du XVIII° siècle. Parmi les curiosités du château, il y a la salle à manger qui contient une table disposant d'un mécanisme d’ascenseur pour descendre directement dans les cuisines sans qu'aucun serviteur du roi ne puisse perturber sa quiétude.
 La journée s'est terminée au bord du l'Eibsee, un lac dans les montagnes, à 1000 mètres d'altitude. Pour tromper la chaleur oppressante, quoi de mieux qu'un Spezi (mélange de Coca-Cola et de Fanta) en admirant ce lac.

lundi 27 juin 2011

Ettal, c'est grave de la balle!

Le week-end dernier a duré, pour moi, encore, 4 jours. Jeudi était férié en Bavière parce que c'était la Fête-Dieu: ainsi tous les munichois pouvaient participer à la grande procession, à laquelle j'ai pu prendre part, dans tout le centre ville. Il y avait, outre le cardinal de Munich, des corporations avec des drôles d'uniformes.
Jeudi soir, retour à l'opéra pour le ballet "La Belle au bois dormant". Rappelez-vous, Verdi avait été exquis, eh bien, Tchaïkovski aussi. Encore cette fois ci, l'entrée avait un petit prix. La musique était magnifique, les costumes très réussis.
Vendredi, j'ai été près de Garmisch-Partenkirchen, faire une rando jusqu'à l'abbaye d'Ettal, une abbaye bénédictine qui date du XIV° siècle.
Admirez le beau temps à la frontière autrichienne...
L'église, dans le plus pure style rococo, date du début du XVIII° siècle. Le monastère, encore tenu par les moines, accueille aujourd'hui un pensionnat.
Enfin, une fois n'est pas coutume, l'abbaye est bien plus connue pour ses liqueurs que pour sa bière. Enfin, de toute façon, c'est encore des moines qui font boire...

dimanche 19 juin 2011

Edouard dans le brouillard

Hier, samedi, c'était sortie Erasmus. Malheureusement, en me levant le matin, je m'aperçois que les conditions climatiques ne sont pas très favorables. Mais, bon, j'avais du payer la sortie par avance, donc je n'ai pas hésité à y aller. J'ai retrouvé mes petits camarades devant la LMU (une des universités de Munich), enfin ceux qui avaient réussi à se lever à temps, pour prendre un car. Nous avons été dans la région de Berchtesgaden. Nous avons commencé notre journée par la visite de la saline de Berchtesgaden. En fait, cette ville se trouve à 30 km de Salzbourg, dont le nom signifie "la ville du sel", il est donc pas si étonnant de trouver du sel dans les environs. Comme expliqué dans la mine de sel, il y a 250 millions d'années, à la place des Alpes, se trouvait un océan salé. Suite au mouvement des plaques tectoniques, les Alpes se sont formées et ont enfermé une partie de l'océan. Et le sel a cristallisé sous la roche.
Après avoir revêtu la tenue des mineurs, nous avons pris un train dans lequel il fallait se tenir assis, sinon on se mangeait le plafond: claustrophobes, s'abstenir!
La suite de la visite s'est effectuée grâce à des toboggans en bois et un passage en bateau dans une grotte sur un lac salé. La mine est encore exploitée de nos jours.
L'après-midi fut rude; la météo s'est rapidement considérablement dégradée. Arrivés aux bords du Königsee, le vent se leva; immédiatement la pluie se densifia, le brouillard s'épaissit: j'avais beau être à 1600 km de l'endroit où je fais mes études, j'avais quand l'impression de bénéficier du même micro-climat.
Nous avons pris le bateau, bravant la tempête qui s'annonçait, pour pouvoir admirer l'église Saint Bartholomée.
Nous avons trouvé refuge dans un relais de chasse, collé à l'église, qui contenait un collection de trophées de chasse de la famille Wittelsbach, avant de rentrer sur Munich.

Une journée de courtisan.

Vendredi après-midi, je suis allé, sur ma fière monture, à la campagne dans un des châteaux des princes électeurs de Bavière. Un peu au nord de la ville, accessible en S-Bahn (le RER local) tout en étant déjà en dehors de Munich, la petite bourgade de Schleißheim abrite une des splendeurs des châteaux de Bavière:
Après avoir patienté dans la grande galerie, où j'ai pu admirer avec Timothée des tableaux de Rubens, j'ai eu le droit de rentrer dans la chambre du roi. Malheureusement, trop tard! Le lever du roi était déjà fini... Nous avons eu beau le chercher, impossible de le trouver!
En fait, le roi devait loger en ville, car il n'y avait quasiment aucun meuble dans tout le château: seulement le lit du roi et celui de la reine, mais par contre, la collection de peintures était impressionnante. Le château a été construit sur le modèle français et en effet, par certains côtés, il m'a souvent rappelé un château proche de Paris dans une bourgade sans prétention qui a souvent pu s'enorgueillir de ma présence.
Nous sommes repartis en fin d'après-midi après avoir flâné dans le parc.
Le soir, pour me délasser, je suis allé à l'opéra pour voir une représentation d'Aïda. Verdi, c'est exquis! Et la marche triomphale, un régal!
2h30 de show pour un prix inférieur au cinéma!

vendredi 17 juin 2011

Dachau

Mercredi après-midi, n'ayant pas cours (décidément, il travaille quand celui-là?), j'ai été dans la ville de Dachau, tristement célèbre pour son camp de concentration. Construit dès 1933, c'est un des tous premiers, il a accueilli jusqu'à 75 000 détenus. 
Les fours crématoires
Après la guerre, le camp a été pratiquement entièrement détruit, et ce qu'on peut voir de nos jours, c'est, pour la plupart des bâtiments, des reconstitutions à partir de témoignages. Bilan de cette visite:
 Puis je me suis promené dans la vieille ville de Dachau: cette ville, située sur une colline au bord de l'Amper, offre une très belle vue sur Munich.
 On voit, plein sud, les Alpes: je reconnais que pour les voir sur la photo ci-dessus, il faut vraiment le savoir. Le centre ville accueille une église et un château du XVIII° siècle. Le château servait de résidence d'été à la famille Wittelsbach, les princes électeur de Bavière. Dans le "Hofgarten", c'est à dire le parc, il y a une roseraie.
Aujourd'hui, le rez de chaussée du château a été transformé en restaurant chic. On peut encore visiter la salle de bal lors de visites organisées.

mardi 14 juin 2011

Sal(z)bourgeois!

J'en ai vu plein, ce week-end de la Pentecôte. J'ai été dimanche, avec 4 amis élèves ingénieurs, dans la cité natale de Mozart. Nous sommes partis dimanche matin, avec le Bayern Ticket (29€, valable pour 5 personnes toute la journée): ce ticket, valable dans toute la Bavière, est aussi valable jusqu'à Salzbourg. De toute façon, vous savez, pour nous, l'Allemagne, l'Autriche, c'est un peu la même chose  (C'est exactement ce que dit mon frère, Anschluss!). Nous avons commencé notre tour dans la ville (je ne sais pas si on peut dire visite, car nous ne sommes rentrés dans quasiment aucun bâtiment) par le  palais Mirabell, construit par un prince-archevêque de la ville (la plus haute autorité de la ville jusqu'au début du XIX° siècle) pour sa maitresse.
Puis nous avons continué par le couvent des capucins d'où on a une très belle vue sur la citadelle. Juste à côté se trouve une maison où a habité Stefan Zweig. La grande majorité des maisons dans la ville porte des plaques signalant la naissance ou le passage pour quelques temps d'un homme illustre. Outre les plaques pour les logements de la famille Mozart (la maison natale de Wolfgang Amadeus a été conservée), on trouve des plaques pour Karajan, né lui aussi à Salzbourg, tout comme Doppler qui y a fait beaucoup d'effet (/* désolé pour cette blague d'ingénieur*/).
Nous avons continué notre découverte de la ville par la visite de la cathédrale, là même où Mozart a été baptisé, rendez-vous compte! Tiens, moi aussi j'ai été baptisé dans la cathédrale de ma ville natale, mais j'ai bien peur que la comparaison s'arrête là...
Vint l'heure du repas, et la grande question: où manger? En bons ingénieurs, nous avons dû nous adapter aux désidératas de tous et nous avons choisis un "restaurant" qui ne convenait à personne: pas de jaloux! Nous avons continué notre journée sur les collines de la ville, d'où la vue est exceptionnelle: jugez par vous-mêmes:
  Ainsi se clotura notre sympathique promenade en Autriche. Dernière curiosité de la ville, l'abbaye de Nonnberg, qui a accueillie Maria von Trapp (La Mélodie du bonheur) en tant qu'institutrice pendant son temps de postulat.

mercredi 8 juin 2011

Alsacez-vous!

Pour le week-end de l'Ascension, Quentin m'avait invité à faire une randonnée, avec de ses amis, le long de la route des vins en Alsace. A l'origine de cette route touristique, il y a un rallye automobile: il s'avère en effet que notre randonnée fut parfois une course contre la montre...
Nous sommes partis de Munich pour Stuttgart mercredi soir: j'ai pu aller dormir chez Nicolas. Ce fut un passage éclair à Stuttgart, qui m'a quand même donné très envie d'y retourner.
Jeudi matin départ vers 7h de la gare de Stuttgart pour une arrivée avant 11h sur la véritable ligne de départ: Strasbourg. Premier ravitaillement: pour profiter de la gastronomie alsacienne, on a été mangé dans... une crêperie: bon, en même temps, par rapport à Munich, on était complètement à l'ouest!
Puis direction Obernai pour le premier tronçon à pieds jusqu'au Mont Sainte Odile. Première confrontation avec les autochtones avec qui la conversation s'avère difficile, du fait de leur accent assez prononcé. Comme toute bonne première étape, c'est un contre-la-montre: il faut arriver avant 18h au sommet, ce que nous accomplissons avec brio en arrivant à 17h58, deux minutes avant le début de la messe...
Coucher de soleil sur les Vosges
Après une nuit fraîche, nous sommes contraints de lutter au sprint ( et à l'usure) avec l' "aimable" chauffeur de car qui doit nous emmener à Sélestat pour la suite de notre périple. A Sélestat, nous prenons une autre navette pour le Haut-Koenigsbourg, le château de l'empereur Guillaume II de Prusse.
La suite de notre course nous a conduit à Ribeauvillé où nous avons pu ravitailler: courses au Leclerc! Puis j'ai troqué ma casquette (indolent compagnon de voyage) pour le bonnet de bain. Nous avons été à la piscine, qui pour nous autres, fans de sensations fortes, s’avérait être la piscine idéale parce qu'elle avait un super toboggan (trop fou)!
La nuit venant, nous avons été forcés de dresser un bivouac sommaire. C'est ainsi que le lendemain matin, un samedi donc, nous avons été réveillé à 6h du matin par la scierie qui se trouvait à 100 mètres de l'endroit où on avait planté nos tentes! Objectif avant le déjeuner: arriver à Riquewihr, classé parmi les plus beaux villages de France. Pour cela, étape obligatoire à Zellenberg pour faire le plein (d'eau, bien sûr!). Alors, si un jour par le plus grand des hasards, vous vous retrouvez à Zellenberg à l'heure d'un repas, faites moi plaisir, n'allez surtout pas à l'auberge du "Schlossberg": le propriétaire a refusé de nous remplir nos gourdes!
A Riquewhir, comme l'horloge tourne, tic tac, pause déjeuner. C'est là qu'un de mes amis tique car les tiques font leur apparition. Pendant que le cuisiner en toque prépare notre commande, Quentin, sûrement sous l'emprise d'un TOC, s'empare d'une pince à épiler et, tak tak, élimine les tiques de l'équation.
Puis nous reprenons notre route (enfin celle des vins plutôt!) pour aller à Kaysersberg.
A Kaysersberg, nous devions prendre une correspondance en bus que nous n'avons jamais trouvée. Heureusement, plein de ressources, nous avons pris un bolide d'un tout autre style: un van écolo conduit par deux authentiques faucheurs volontaires. Nous avons eu toute la soirée pour se promener dans la ville de Colmar, la "petite Venise": c'est vrai, il y a un canal, et avec beaucoup d'imagination, ça ressemble!
Dimanche, après une nuit au camping de l'Ill (c'est pas les flots bleus...) à l'emplacement 45 ("salut le 45!"), nous avons pu visiter le musée Unterlinden et voir le magnifique triptyque d'Issenheim.
C'est ainsi que s'achève notre périple en Alsace. C'est typiquement le genre de week-end que je trouve sympa: en gros, c'est encore mieux que d'être en mode calé avec ses potes!

mercredi 1 juin 2011

Je rentre du séminaire

Attention, il n'y a pas de faute de frappe dans le titre: c'est bien un "d" et non pas un "a". Ce week-end, je suis allé au séminaire de la fraternité St Pierre, à côté du lac de Constance, pour l'ordination diaconale (en vue de la prêtrise) d'un ami.(Pour ceux qui n'auraient pas compris la phrase précédente, cliquez ici et ici).
La cérémonie avait lieu samedi et n'a duré "que"... 2h30
Ce fut un week-end très sympa, un peu différent des autres.
Ce qui a aussi marqué mon début de semaine, si vous n'avez pas Facebook, c'est le buzz du moment: la telecomusicale. Du pur bonheur, déjà 36 500 vues sur Youtube!

lundi 30 mai 2011

Une semaine avec Johnny

La semaine dernière, de lundi à vendredi, c'était au tour de mon frère Jean de venir me visiter! Il a d'ailleurs eu l'occasion de croiser Charles à l'aéroport. J'ai donc retrouvé Johnny vers 19h pour un premier tour en centre ville. Le lendemain matin, je me suis un peu senti "l'idole des jeunes", en passant la journée avec Jean et ses amies. Nous avons continué à visiter le centre ville, quelques musées (Judisches Museum, ...) puis nous avons été "cherchés les anges" dans les églises de la ville et admirés les statues de "Marie".
Mercredi, Johnny m'a lâché pour aller à Dachau avec ses amies. Alors qu'ils arrivaient "aux portes du pénitencier", moi, "seul", comme "un chanteur abandonné", je suis monté sur mon vélo et "l'envie" m'a pris de me laisser guider par le phénomène physique de déviation vers l'est. J'ai été vers des lacs de l'est de la ville où de nombreux badauds se baignaient: le Feringasee et le Heimstettenersee (qui bien que leurs noms finissent pareil n'ont pas du tout "quelque chose de Tennessee").
Jeudi, à l'université, les drapeaux étaient en berne. La veille, un soldat allemand est décédé dans une embuscade en Afghanistan. Le soir, après les cours, j'ai conduit Johnny à l'Olympia(park). Même si la flamme olympique ne brûle plus sur Munich, ses habitants aimeraient bien de nouveau "allumer le feu" pour les jeux olympiques d'hiver de 2018. Même si Munich semble en meilleur position qu'Annecy, la ville qui est la favorite pour le moment est Pyeongchang en Corée du Sud: décision du CIO le 6 juillet prochain.
Fin de la tournée de Johnny vendredi par un passage à la Residenz où je n'ai pas ramené "ma gueule" pour préparer mon sac pour le week-end.

lundi 23 mai 2011

Un week-end curatif

Ce week-end, mon frère Charles est venu me visiter! Après un tour dans le centre-ville (sans moi malheureusement) jeudi, Charles m'a accompagné vendredi matin au château de Nymphenburg  où nous avons visité les quatre pavillons éparpillés dans le parc. L'après-midi a été consacré à l'Olympiapark et le musée BMW. Attention ce musée coûte un bras, mais arrivés une heure avant la fermeture, nous avons eu droit à une réduction de 50% (pas cher, pas cher...). Nous avons pu admirer 2 James Bond's cars: celles de "Goldeneye" et de "Demain ne meurt jamais".
Le lendemain, nous avons commencé notre week-end de cure, avec Timothée, au bord du Starnbergersee, un lac tout près de Munich, celui-là même dans lequel Louis II de Bavière est mort noyé. Nous sommes passés devant le château de Possenhofen qui servait de résidence d'été à la famille des parents de celle qu'on nomme vulgairement Sissi.
Nous vîmes aussi la "perle au bord de l'eau" (de façon moins poétique, on dit simplement un hôtel) dans laquelle son altesse impériale Élisabeth d'Autriche est venue se reposer en cure pendant plus de 14 ans. Enfin j'ai pu faire une (très petite) cure de bateau: pendant 5 minutes, nous avons pris un ferry qui nous a déposés sur la seul île de ce lac: la Roseninsel. Sur cette île se situe un "casino"  (lieu où le prince électeur de Bavière venait souvent juste pour une journée avec sa famille pour se détendre) au milieu d'une très belle roseraie.
Dans ce casino, rien ne va plus: ici pas de cuisine, il n' y en avait pas besoin quand la famille royale ne se déplaçait que pour une journée. Par contre, on trouve ce que notre guide nous a présenté comme les premières WC  d'Europe: le mécanisme est très proche de ce qu'on connaît actuellement et c'est beaucoup plus propre qu'à la StuSta (la cité U pour ceux qui n'auraient pas suivi!).
Sur le lac, des aventuriers tentent le spi: avec le vent qu'il y avait, ils ne risquaient pas de partir au lof!
Nous avons continué notre week-end de soins intensifs par une cure de bon air dans les alpes autrichiennes, dimanche, lors d'une randonnée initiée par Joseph avec une grosse partie du groupe de prière auquel je participe. Direction le mont Daniel, non loin de Garmische. 1300 m de dénivelé en montée et autant en descente! J'ai subi! Autant vous dire tout de suite que je suis arrivé (bon) dernier en haut du sommet.
D'autres aventuriers, plus intrépides...
Malheureusement, le temps n'a pas toujours été au beau fixe, mais les paysages magnifiques ont fait un bon contrepoids.

 J'ai pu grâce à ce temps changeant tester de nouveaux soins thalassothérapeutiques: le massage à la grêle, la pélothérapie et l'Almdudler... En Bref, ce fut un week-end très ressourçant, très agréable, mais comme toutes cures, épuisant!

mercredi 18 mai 2011

Frühlingsfest

Le week-end dernier, j'ai eu la chance d'avoir la visite de Ludovic, un ami de longue date... Vendredi (et oui, mes week-ends commencent le vendredi!), après un tour dans la vieille ville, nous avons été à l'Olympiapark (5 étoiles dans le guide encore fictif "Munich pas cher") pour admirer le point de vue.
C'est moi!
Nous sommes après allés essayer des BMW et le simulateur de ski situés dans le BMW Welt, juste à côté du parc. Le simulateur doit sa présence au fait que la ville de Munich est candidate pour accueillir les JO d'hiver de 2018. Nous avons ensuite fait un petit tour dans l'Englischer Garten: pause dans Biergarten! Le soir nous avons retrouvé Thibaud, un autre ami de collège-lycée chez qui a logé Ludovic. Nous avons fait une tentative à la Frühlingsfest mais il y avait trop de monde, donc finalement on y a été le lendemain.
Samedi, donc, Frühlingsfest (fête du printemps): nous sommes arrivés cette fois-ci à 4h de l'après-midi pour être sûr d'avoir une place sous la tente "Augustiner" (célèbre brasserie munichoise).
Au début, le moral n'était pas au beau fixe!
Thibaud et Ludovic
 Mais très vite, cela a changé!
Grâce à un orchestre fanfare, rapidement l'ambiance dans la salle s'est réchauffée. Alors que, dehors, il pleuvait des trombes (vive le printemps!),  la tente s'est progressivement remplie pour atteindre le maximum de sa capacité vers 6h. Voilà une bonne fin d'après-midi typiquement bavaroise!
Est ce moi qui suis chétif ou est-ce le verre qui est grand?
Le week-end s'est terminé dimanche par un dernier petit tour dans la vieille ville avec la visite de l'Asamkirche, l'église qui est considérée comme un des meilleurs exemples du rococo munichois.

samedi 14 mai 2011

Vélo Calippo!

Étant le week-end dernier en France pour CGE (Chrétiens en Grande École), je n'ai pas pu visiter grand chose à cette occasion! Mardi dernier, par contre, avec Timothée, j'ai été étrenner mon nouveau jouet. En effet la semaine dernière, j'ai acheté un vélo d'occasion. Je l'ai immédiatement baptisé "Rossinante" pour signifier clairement que ma monture a été antérieurement une simple bicyclette, avant de devenir la première de toutes les bicyclettes du monde. Nous sommes allés dans le grand nord de la ville, jusqu'à l'Allianz Arena, le stade de foot où joue le fameux bayern de Munich (et aussi le München 1860, un club de ligue 2 allemande).

Lors de notre trajet en forêt, on a croisé un géant

on s'est arrêtés dans un château peuplé par des gens forts sympathiques où nous avons pu acheter des glaces (les calippos): je dois bien avouer que le litre de bière de mes voisins dans ce Biergarten faisait envie...

dimanche 1 mai 2011

BMW Open

Toute la semaine dernière se déroulait à Munich le BMW Open, un tournoi de tennis du circuit ATP classé 250 Series. Ce tournoi se disputait sur des terrains juste à côté de la StuSta, à 5 minutes à pieds de ma résidence. Ayant regardé avec Timothée qu'on pouvait assister à tous les matchs de la journée pour 24€ en achetant les places les moins chères, nous décidâmes d'y aller hier vers 13h. Arrivés là-bas, nous sommes obligés de constater que toutes les places pas chères ont été vendues. La mort dans l'âme, nous nous apprêtons à nous en aller, quand soudainement, une jolie blonde nous accoste et nous propose 2 places. Nous nous concertons donc, avec Timothée, pour savoir combien on est prêt à mettre pour racheter ces places. Mais non, elle nous explique qu'elle est volontaire dans l'organisation du tournoi, qu'elle a 2 places (plutôt bien placées) gratuites dont elle ne sait pas quoi faire et que donc elle nous les donne! Un peu surpris, nous acceptons et remercions poliment, pas sûrs d'avoir tout compris à ses explications (en allemand, rappelons le!). Mais finalement (quasiment) toutes les portes se sont ouvertes devant nous. Nous avons donc pu voir les demi finales:
 Un premier match germano-allemand, voyant la victoire de Florian Mayer sur Philipp Petzschner, puis la deuxième demi finale opposant Nikolay Davydenko (qui a finalement remporté aujourd'hui la compétition) et Radek Stepanek.
 Nous nous sommes aussi bien sûr baladés dans les stands autour du tournoi, dans lesquels on pouvait admirer les derniers modèles BMW.

vendredi 29 avril 2011

Theresienwiese

Aujourd'hui, il faisait beau, il y avait un peu de vent, le temps idéal pour monter en haut de l'Alter Peter, le clocher de l'église St Pierre qui se situe à deux pas de Marienplatz. De là haut, on a effectivement un beau point de vue sur le centre-ville et on aperçoit aussi les alpes bavaroises au sud.
Pour ceux qui ont une bonne vue, on voit dans l'horizon au centre l'Olympiaturm, la tour de télécom de Munich située à l'Olympipark.
Puis je me suis rendu à Theresenwiese, la place sur laquelle a lieu début octobre l'Oktoberfest. En ce moment, là-bas, se déroule la Frühlingsfest (la fête du printemps) et ce jusqu'au 15 mai. Sur cette place donc a lieu une espèce d'énorme fête foraine avec une grande roue, des manèges qui font hurler les gens qui sont dedans, un grand splash et surtout au milieu de ces attractions, on trouve quelques tentes des grandes brasseries qui proposent leur bière. Je n'ai pas encore testé le mélange bière-barbe à papa, mais j'avoue être tenté! Cette fête foraine occupe un bon tiers de la place: dans le reste se tient une énorme brocante avec des milliers de stands. J'ai pu donc faire aujourd'hui mon premier vide-grenier allemand. Ici, pas de  collection de capsules de champagne, pas non plus de vielles cartes postales, mais quasiment à chaque stand, on pouvait acheter des chopes de bière.

jeudi 28 avril 2011

Surfeur winner ascendant snowboardeur!

Ce matin, j'ai été visité les alentours de la Königsplatz. Cette place qui a été créée par Léo von Klenze à la demande du roi Louis Ier de Bavière pour accueillir ses collections de statues gréco-romaines, servait de lieu de parade pendant le nazisme. Tout juste à côté se situe en effet l'ancien siège du parti nazi (aujourd'hui la Musikhochschule de Munich) où ont été signés en 1938 les accords de Munich.
La Glyptothek sur la Königsplatz.
Les Propyläen à l'ouest de la place.
L'Hochschule für Musik.
J'ai donc visité la Glyptothek: une large collections de statues grecques et romaines qui sont souvent des copies de statues célèbres faites entre le IV siècle avant JC et le II siècle après JC. En voici un exemple:
Cet après-midi, je me suis promené dans le quartier de Lehel: j'ai d'abord été voir une curiosité de la ville assez surprenante. J'ai été voir les surfeurs de Munich. Un groupe d'irréductibles munichois surfent sur un canal de l'Isar, en pleine ville...
Je me suis ensuite un peu promené au fil de l'Isar et voici ce que j'ai vu:
Le Friedesengel commémore la guerre franco-prussienne de 1870.
Le Maximilianeum, à l'origine école pour défavorisés, est aujourd'hui le parlement bavarois.