vendredi 29 juillet 2011

Ich bin fertig!

C'est fini, je suis rentré en France depuis le 19 juillet. Retour en avion (c'est quand même plus rapide que tous les autres moyens de transport). Enfin les vacances, mais seulement pour 2 mois. Ma rentrée s'annonce plus tôt que prévu. Je commence l'année prochaine en parallèle de ma 3ème année un master recherche en Optronique et photonique: les mots compliqués, ça fait intelligent. Bon courage à tous ceux qui n'ont pas encore fini et merci à tous ceux qui m'ont suivi à travers ce blog!

Si ton tonton tond ton tonton...

Le week-end du 14 juillet, 2 de mes oncles sont venus me faire visite. Le matin même du 14 juillet, je finissais ma série de partiels. J'ai fini par retrouver mes oncles le soir, après avoir été recensé par l'union européenne. Nous avons profité de la soirée pour rentrer directement dans le vif du sujet et aller manger dans une brasserie bavaroise dans le centre ville.  Lors de ce week-end, nous avons visité les grands classiques de Munich: l'Alte et la Neue Pinakothek, les églises du centre ville et autres curiosités, le BMW Welt, l'Olympiapark (où se déroulait une course de voitures) et bien sûr, mon endroit préféré, le château de Nymphenburg.
 
démonstration de moto dans le BMW Welt.
Le week-end a été ponctué par la découverte des différentes bières et spécialités culinaires de la ville de Munich.

jeudi 14 juillet 2011

Retour aux sources

Le week-end dernier, les parents sont venus me voir à Munich. Ce séjour intense a commencé par une visite samedi du centre ville, avec notamment l'Alte Pinakothek, la Königplatz, la cathédrale, les cryptes où sont enterrés les Wittelsbach, quelques grandes brasseries,...
Dimanche, direction le sud-est, jusqu'au Chiemsee, le lac accueillant l'île d'Herrenchiemsee où le roi Louis II de Bavière a décidé de construire son propre château de Versailles. C'est le château qui lui a couté le plus cher et dans lequel il n'a habité qu'une dizaine de jours.
Pour des versaillais, quelle joie de découvrir l'escalier des ambassadeurs. Malheureusement je n'ai pas pu le prendre en photo, c'est interdit de photographier l'intérieur. Et comme me le faisait remarquer Papa, c'est impressionnant de voir comment la perspective du Grand Canal a été reproduite (alors qu'ici il n'existe pas...)
Quelle joie aussi de remonter sur l'eau: bon, d'accord, c'était un bateau à moteur mais il y avait des tas de voiles tout près.
Lundi, pendant que je révisais (eh oui ça peut arriver), les parents ont visité la Residenz et ont pu assister à la fin de la célébration pour l'archiduc Otto de Habsbourg. L'après-midi, nous avons été visités Nymphenbourg, avec François-Régis.

mardi 5 juillet 2011

Un monastère bénédictin.

Encore un! Et oui, ce n'est pas le premier que je visite, je sais bien (pour ceux qui n'ont pas suivi, le précédent était celui d'Ettal). Cette fois-ci, samedi dernier, c'était celui de Benediktbeuern, dans le sud de la Bavière. Comme Ettal, ce monastère fait partie des "merveilles" du rococo bavarois. 
Juste à côté du monastère se trouve une "Glashütte" qui fut l'atelier entre 1809 et 1819 de Joseph von Fraunhofer. C'est qui ce paumé? Comment, vous ne connaissez pas ce grand opticien et physicien? C'est ici qu'il a inventé le spectroscope.
Le reste de la journée s'est passé au Walchensee, où certains intrépides se sont baignés, faisant fi de la basse température que nous offrait cet après-midi de début de mois de juillet.

mercredi 29 juin 2011

Une matinée en "enfer"

Ou plus précisément dans la gorge du val d'enfer (en allemand pour les puristes Höllentalklamm), non loin de Grainau, près de la frontière autrichienne. C'était dimanche matin. Pour la première fois du week-end, il faisait un temps splendide, idéal pour aller marcher dans la montagne. Dans cette gorge très profonde coule un ruisseau (l'Hammersbach) à une vitesse vertigineuse. Son cours est ponctué de cascades, qui participent grandement à l'ambiance de la promenade. Dans cette gorge où tous les sons sont amplifiés, le bruit presque assourdissant de l'eau qui se fracasse sur la roche est envoûtant. La balade s'effectue le long de la paroi rocheuse, parfois sur des ponts de bois au dessus du vide ou du torrent, et souvent sur la route, des filets d'eau rejoignent le ruisseau.
Pour l'après-midi, abandonnons le rustique et retournons aux fastes de la Bavière. Direction le château de Linderhof, un des château de Louis II de Bavière.
En entrant dans le vestibule, le visiteur est accueilli par la devise qui se trouve au plafond Nec pluribus impar (que Pierre Larousse traduit par Au-dessus de tous), bien connue par tous les versaillais, non pas parce qu'ils l'ont fait leur, mais bien parce que c'était celle de Louis XIV, le roi soleil. Le château regorge de références aux rois et à la cour de France du début du XVIII° siècle. Parmi les curiosités du château, il y a la salle à manger qui contient une table disposant d'un mécanisme d’ascenseur pour descendre directement dans les cuisines sans qu'aucun serviteur du roi ne puisse perturber sa quiétude.
 La journée s'est terminée au bord du l'Eibsee, un lac dans les montagnes, à 1000 mètres d'altitude. Pour tromper la chaleur oppressante, quoi de mieux qu'un Spezi (mélange de Coca-Cola et de Fanta) en admirant ce lac.

lundi 27 juin 2011

Ettal, c'est grave de la balle!

Le week-end dernier a duré, pour moi, encore, 4 jours. Jeudi était férié en Bavière parce que c'était la Fête-Dieu: ainsi tous les munichois pouvaient participer à la grande procession, à laquelle j'ai pu prendre part, dans tout le centre ville. Il y avait, outre le cardinal de Munich, des corporations avec des drôles d'uniformes.
Jeudi soir, retour à l'opéra pour le ballet "La Belle au bois dormant". Rappelez-vous, Verdi avait été exquis, eh bien, Tchaïkovski aussi. Encore cette fois ci, l'entrée avait un petit prix. La musique était magnifique, les costumes très réussis.
Vendredi, j'ai été près de Garmisch-Partenkirchen, faire une rando jusqu'à l'abbaye d'Ettal, une abbaye bénédictine qui date du XIV° siècle.
Admirez le beau temps à la frontière autrichienne...
L'église, dans le plus pure style rococo, date du début du XVIII° siècle. Le monastère, encore tenu par les moines, accueille aujourd'hui un pensionnat.
Enfin, une fois n'est pas coutume, l'abbaye est bien plus connue pour ses liqueurs que pour sa bière. Enfin, de toute façon, c'est encore des moines qui font boire...

dimanche 19 juin 2011

Edouard dans le brouillard

Hier, samedi, c'était sortie Erasmus. Malheureusement, en me levant le matin, je m'aperçois que les conditions climatiques ne sont pas très favorables. Mais, bon, j'avais du payer la sortie par avance, donc je n'ai pas hésité à y aller. J'ai retrouvé mes petits camarades devant la LMU (une des universités de Munich), enfin ceux qui avaient réussi à se lever à temps, pour prendre un car. Nous avons été dans la région de Berchtesgaden. Nous avons commencé notre journée par la visite de la saline de Berchtesgaden. En fait, cette ville se trouve à 30 km de Salzbourg, dont le nom signifie "la ville du sel", il est donc pas si étonnant de trouver du sel dans les environs. Comme expliqué dans la mine de sel, il y a 250 millions d'années, à la place des Alpes, se trouvait un océan salé. Suite au mouvement des plaques tectoniques, les Alpes se sont formées et ont enfermé une partie de l'océan. Et le sel a cristallisé sous la roche.
Après avoir revêtu la tenue des mineurs, nous avons pris un train dans lequel il fallait se tenir assis, sinon on se mangeait le plafond: claustrophobes, s'abstenir!
La suite de la visite s'est effectuée grâce à des toboggans en bois et un passage en bateau dans une grotte sur un lac salé. La mine est encore exploitée de nos jours.
L'après-midi fut rude; la météo s'est rapidement considérablement dégradée. Arrivés aux bords du Königsee, le vent se leva; immédiatement la pluie se densifia, le brouillard s'épaissit: j'avais beau être à 1600 km de l'endroit où je fais mes études, j'avais quand l'impression de bénéficier du même micro-climat.
Nous avons pris le bateau, bravant la tempête qui s'annonçait, pour pouvoir admirer l'église Saint Bartholomée.
Nous avons trouvé refuge dans un relais de chasse, collé à l'église, qui contenait un collection de trophées de chasse de la famille Wittelsbach, avant de rentrer sur Munich.