Pour le week-end de l'Ascension, Quentin m'avait invité à faire une randonnée, avec de ses amis, le long de la route des vins en Alsace. A l'origine de cette route touristique, il y a un rallye automobile: il s'avère en effet que notre randonnée fut parfois une course contre la montre...
Nous sommes partis de Munich pour Stuttgart mercredi soir: j'ai pu aller dormir chez Nicolas. Ce fut un passage éclair à Stuttgart, qui m'a quand même donné très envie d'y retourner.
Jeudi matin départ vers 7h de la gare de Stuttgart pour une arrivée avant 11h sur la véritable ligne de départ: Strasbourg. Premier ravitaillement: pour profiter de la gastronomie alsacienne, on a été mangé dans... une crêperie: bon, en même temps, par rapport à Munich, on était complètement à l'ouest!
Puis direction Obernai pour le premier tronçon à pieds jusqu'au Mont Sainte Odile. Première confrontation avec les autochtones avec qui la conversation s'avère difficile, du fait de leur accent assez prononcé. Comme toute bonne première étape, c'est un contre-la-montre: il faut arriver avant 18h au sommet, ce que nous accomplissons avec brio en arrivant à 17h58, deux minutes avant le début de la messe...
Après une nuit fraîche, nous sommes contraints de lutter au sprint ( et à l'usure) avec l' "aimable" chauffeur de car qui doit nous emmener à Sélestat pour la suite de notre périple. A Sélestat, nous prenons une autre navette pour le Haut-Koenigsbourg, le château de l'empereur Guillaume II de Prusse.
La suite de notre course nous a conduit à Ribeauvillé où nous avons pu ravitailler: courses au Leclerc! Puis j'ai troqué ma casquette (indolent compagnon de voyage) pour le bonnet de bain. Nous avons été à la piscine, qui pour nous autres, fans de sensations fortes, s’avérait être la piscine idéale parce qu'elle avait un super toboggan (trop fou)!
La nuit venant, nous avons été forcés de dresser un bivouac sommaire. C'est ainsi que le lendemain matin, un samedi donc, nous avons été réveillé à 6h du matin par la scierie qui se trouvait à 100 mètres de l'endroit où on avait planté nos tentes! Objectif avant le déjeuner: arriver à Riquewihr, classé parmi les plus beaux villages de France. Pour cela, étape obligatoire à Zellenberg pour faire le plein (d'eau, bien sûr!). Alors, si un jour par le plus grand des hasards, vous vous retrouvez à Zellenberg à l'heure d'un repas, faites moi plaisir, n'allez surtout pas à l'auberge du "Schlossberg": le propriétaire a refusé de nous remplir nos gourdes!
A Riquewhir, comme l'horloge tourne, tic tac, pause déjeuner. C'est là qu'un de mes amis tique car les tiques font leur apparition. Pendant que le cuisiner en toque prépare notre commande, Quentin, sûrement sous l'emprise d'un TOC, s'empare d'une pince à épiler et, tak tak, élimine les tiques de l'équation.
Puis nous reprenons notre route (enfin celle des vins plutôt!) pour aller à Kaysersberg.
A Kaysersberg, nous devions prendre une correspondance en bus que nous n'avons jamais trouvée. Heureusement, plein de ressources, nous avons pris un bolide d'un tout autre style: un van écolo conduit par deux authentiques faucheurs volontaires. Nous avons eu toute la soirée pour se promener dans la ville de Colmar, la "petite Venise": c'est vrai, il y a un canal, et avec beaucoup d'imagination, ça ressemble!
Dimanche, après une nuit au camping de l'Ill (c'est pas les flots bleus...) à l'emplacement 45 ("salut le 45!"), nous avons pu visiter le musée Unterlinden et voir le magnifique triptyque d'Issenheim.
C'est ainsi que s'achève notre périple en Alsace. C'est typiquement le genre de week-end que je trouve sympa: en gros, c'est encore mieux que d'être en mode calé avec ses potes!
Puis direction Obernai pour le premier tronçon à pieds jusqu'au Mont Sainte Odile. Première confrontation avec les autochtones avec qui la conversation s'avère difficile, du fait de leur accent assez prononcé. Comme toute bonne première étape, c'est un contre-la-montre: il faut arriver avant 18h au sommet, ce que nous accomplissons avec brio en arrivant à 17h58, deux minutes avant le début de la messe...
Coucher de soleil sur les Vosges |
La suite de notre course nous a conduit à Ribeauvillé où nous avons pu ravitailler: courses au Leclerc! Puis j'ai troqué ma casquette (indolent compagnon de voyage) pour le bonnet de bain. Nous avons été à la piscine, qui pour nous autres, fans de sensations fortes, s’avérait être la piscine idéale parce qu'elle avait un super toboggan (trop fou)!
La nuit venant, nous avons été forcés de dresser un bivouac sommaire. C'est ainsi que le lendemain matin, un samedi donc, nous avons été réveillé à 6h du matin par la scierie qui se trouvait à 100 mètres de l'endroit où on avait planté nos tentes! Objectif avant le déjeuner: arriver à Riquewihr, classé parmi les plus beaux villages de France. Pour cela, étape obligatoire à Zellenberg pour faire le plein (d'eau, bien sûr!). Alors, si un jour par le plus grand des hasards, vous vous retrouvez à Zellenberg à l'heure d'un repas, faites moi plaisir, n'allez surtout pas à l'auberge du "Schlossberg": le propriétaire a refusé de nous remplir nos gourdes!
A Riquewhir, comme l'horloge tourne, tic tac, pause déjeuner. C'est là qu'un de mes amis tique car les tiques font leur apparition. Pendant que le cuisiner en toque prépare notre commande, Quentin, sûrement sous l'emprise d'un TOC, s'empare d'une pince à épiler et, tak tak, élimine les tiques de l'équation.
Puis nous reprenons notre route (enfin celle des vins plutôt!) pour aller à Kaysersberg.
A Kaysersberg, nous devions prendre une correspondance en bus que nous n'avons jamais trouvée. Heureusement, plein de ressources, nous avons pris un bolide d'un tout autre style: un van écolo conduit par deux authentiques faucheurs volontaires. Nous avons eu toute la soirée pour se promener dans la ville de Colmar, la "petite Venise": c'est vrai, il y a un canal, et avec beaucoup d'imagination, ça ressemble!
Dimanche, après une nuit au camping de l'Ill (c'est pas les flots bleus...) à l'emplacement 45 ("salut le 45!"), nous avons pu visiter le musée Unterlinden et voir le magnifique triptyque d'Issenheim.
C'est ainsi que s'achève notre périple en Alsace. C'est typiquement le genre de week-end que je trouve sympa: en gros, c'est encore mieux que d'être en mode calé avec ses potes!